Regardez le Ciel Bleu
Regardez le ciel bleu et continuez à le regarder.
N'y pensez pas; ne dites pas que c'est beau. Ne dites pas: 'Comme c'est beau !' N'appréciez pas la couleur; ne commencez pas à penser, si vous commencez à penser, vous vous êtes arrêté. Vos yeux ne se déplacent plus maintenant dans le bleu, dans le bleu de l'infini. Juste le mouvement, regardez simplement, ne pensez pas, ne créez pas de mots; ils deviendront des barrières, pas même 'le ciel bleu' devrait être dit, ne verbaliser pas.
Il devrait y avoir simplement un regard pur, innocent vers le ciel bleu, un regard qui n'a jamais de fin. Vous regardez sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt et parce qu'il n'y a aucun objet, juste un vide, vous prendrez soudainement conscience de vous-même. Pourquoi ? Parce que s'il existe n'importe quel vide vos sens deviennent inutiles.
Les sens ne sont utiles que s'il y a un objet.
Si vous regardez une fleur, alors vous regardez quelque chose, la fleur est là. Le ciel, lui, n'est pas là. Qu'entendons-nous par ciel ? Cela, qui n'est pas là. Le ciel signifie l'espace. Tous les objets sont dans le ciel, mais le ciel n'est pas un objet, c'est juste le vide, l'espace dans lequel les objets peuvent exister. Le ciel lui-même est simplement le vide pur. Voyez cela.
Qu'arrivera t'il ? Dans le vide, il n'y a aucun objet qui puisse être saisi par les sens. Parce qu'il n'y a aucun objet à être saisi, à s'accroché à, les sens deviennent futiles. Et si vous regardez le ciel bleu sans penser, sans pensée, soudainement vous ressentirez que tout a disparu; il n'y a rien.
Dans cette disparition vous prendrez conscience de vous-même. En examinant ce vide, vous deviendrez vide.
Si vous regardez le vide, il n'y a rien qui puisse être reflété ou seulement l'infini ciel bleu. S'il est reflété, si vous ressentez l'infini ciel bleu en vous, vous deviendrez serein, vous trouverez la sérénité.
Dans le vide, comment le mental peut-il fonctionner ? Il s'arrête, il disparaît. Dans la disparition du mental, mental qui est tendu, inquiet, empli des pensées pertinentes ou absurdes; dans cette disparition du mental, la sérénité.
Osho, Extrait de: The Book of Secrets