Quand nous servir de notre mental ?
Utilisez le mental contre la société, c’est un excellent moyen de rester indépendant, de rester réveillé. C’est un bon guerrier mais ce n’est pas un amant, aussi lorsqu’il faut se battre, lutter pour votre liberté, utilisez le mental, le cœur ne sera d’aucune utilité, le cœur ne sait pas se battre.
Les possibilités sont totalement différentes et j’appelle conscient l’homme qui peut utiliser ses capacités dans leur contexte propre et ne pas mélanger. Les yeux sont faits pour voir et vous ne pouvez pas entendre avec eux ; les oreilles sont faites pour entendre et vous ne pouvez pas voir avec elles ; utilisez-les chaque fois que vous en aurez besoin mais ne les laissez pas interférer les uns avec les autres.
Le mental est un merveilleux outil qui doit être aiguisé mais souvenez-vous de ses limites. Il doit rester le serviteur du cœur et au moment où il devient le maître, le cœur meurt tout simplement. Le cœur ne peut pas exister dans l’esclavage.
Ce que j’ai dit n’est pas contradictoire, ce sont juste deux possibilités différentes et votre état de conscience différent pour les deux. Ainsi une personne consciente peut utiliser son cœur lorsqu’elle en a besoin, son mental lorsqu’elle en a besoin et les rendre tous deux silencieux lorsqu’elle veut être totalement en état de nirvana, lorsque ni le cœur ni le mental ne sont nécessaires, lorsqu’elle veut simplement être elle-même et que ni l’un ni l’autre ne sont nécessaires.
Lorsque vous êtes le maître de votre instrument il n’y a pas de problème. Si vous avez une flûte et si je vous demande : “Pouvez-vous arrêter de jouer un moment, je voudrais vous parler ?” et que vous me répondiez : “Je ne peux pas, la flûte ne s’arrête pas !” qu’est-ce que l’on va penser de vous ? Que vous êtes fou ! La flûte ne veut pas s’arrêter ? Alors vous ne jouez pas de la flûte, c’est la flûte qui vous joue. Lorsque vous voulez arrêter le mental, dites seulement “stop” et il doit s’arrêter. S’il bouge, ne serait-ce qu’un tout petit peu, cela veut dire qu’il est urgent de faire quelque chose, c’est dangereux : le serviteur essaie d’être le maître. Le serviteur doit être le serviteur et le maître doit être le maître et au-delà des deux se trouve votre être qui n’est ni serviteur ni maître… qui simplement EST. Ce fait d’ÊTRE est le but de toute méditation.
Les possibilités sont totalement différentes et j’appelle conscient l’homme qui peut utiliser ses capacités dans leur contexte propre et ne pas mélanger. Les yeux sont faits pour voir et vous ne pouvez pas entendre avec eux ; les oreilles sont faites pour entendre et vous ne pouvez pas voir avec elles ; utilisez-les chaque fois que vous en aurez besoin mais ne les laissez pas interférer les uns avec les autres.
Le mental est un merveilleux outil qui doit être aiguisé mais souvenez-vous de ses limites. Il doit rester le serviteur du cœur et au moment où il devient le maître, le cœur meurt tout simplement. Le cœur ne peut pas exister dans l’esclavage.
Ce que j’ai dit n’est pas contradictoire, ce sont juste deux possibilités différentes et votre état de conscience différent pour les deux. Ainsi une personne consciente peut utiliser son cœur lorsqu’elle en a besoin, son mental lorsqu’elle en a besoin et les rendre tous deux silencieux lorsqu’elle veut être totalement en état de nirvana, lorsque ni le cœur ni le mental ne sont nécessaires, lorsqu’elle veut simplement être elle-même et que ni l’un ni l’autre ne sont nécessaires.
Lorsque vous êtes le maître de votre instrument il n’y a pas de problème. Si vous avez une flûte et si je vous demande : “Pouvez-vous arrêter de jouer un moment, je voudrais vous parler ?” et que vous me répondiez : “Je ne peux pas, la flûte ne s’arrête pas !” qu’est-ce que l’on va penser de vous ? Que vous êtes fou ! La flûte ne veut pas s’arrêter ? Alors vous ne jouez pas de la flûte, c’est la flûte qui vous joue. Lorsque vous voulez arrêter le mental, dites seulement “stop” et il doit s’arrêter. S’il bouge, ne serait-ce qu’un tout petit peu, cela veut dire qu’il est urgent de faire quelque chose, c’est dangereux : le serviteur essaie d’être le maître. Le serviteur doit être le serviteur et le maître doit être le maître et au-delà des deux se trouve votre être qui n’est ni serviteur ni maître… qui simplement EST. Ce fait d’ÊTRE est le but de toute méditation.
Osho, Extrait de : The Path of the Mystic, #37